Notre maison brûle.
Il y a trois ans s’est tenue la COP 21 et rien n’a changé. Pire, la situation depuis s’est aggravée. Si l’on en croit le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, son rapport balaye tout espoir d’un « Make our planet great again ».
L’emballement au-delà d’1,5 degré tant redouté est devenu réalité. Les incendies ravageurs de cet été, la multiplicité des catastrophes naturelles et les récents tremblements de terre en Indonésie en témoignent.
Nicolas Hulot avait tenté de nous alerter quant à l’imminence d’un tel danger : en vain. Du temps de Jacques Chirac, lors du sommet de Johannesburg, ce bilan était déjà dressé. Canicules, extinctions d’espèces, déstabilisation des calottes polaires et montée des océans… cette catastrophe se produira. Mais face à l’imminence d’un énième remaniement ministériel, l’écologie ne fait pas le poids car elle n’est pas vendeuse, à la différence des politiques excellant dans l’art du recyclage idéologique.
Si les États-Unis se sont retirés des accords de Paris à la nomination de Trump, une chute drastique de 45% des émissions de CO2 s’impose avant 2030. Il en va de même pour nos modes de consommation qui vont devoir rapidement s’arrêter. Un coup de semonce certes, mais un enjeu collectif à n’en point douter.
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