Rennes passe son Tour.
Un p’tit tour et puis s’en va. On pensait que la vélo avait la cote dans les grandes métropoles. On se trompait. L’annonce est tombée en début de semaine comme un coup de tonnerre…de Brest (ou plutôt : de Rennes à Brest). Bien décidée à ne pas laisser passer son tour, la Bretagne tente de sauver les apparences, en déplaçant la ligne de départ d’une ville à une autre.
Du côté de l’agglomération rennaise, on pédale dans la semoule. Les éternelles dissensions de la nouvelle cohabitation PS / Europe-Écologie-Les-Verts ont abouti à la décision de la maire Nathalie Appéré, laissant ses administrés quelque peu… atterrés .
Les Français ont confié la gestion de leurs villes aux écologistes. Ils en récoltent aujourd’hui les fruits. On invoque comme prétexte de ce refus, la logistique de l’événement – qui engendrerait de la pollution – avec sa Caravane, son convoi sportif et son cortège médiatique l’accompagnant. Invoquer toutes ces raisons futiles, revient à nier la portée populaire de la course.
Mais il y a plus grave. Refuser le départ de ce rendez-vous sportif mythique, c’est occulter la formidable visibilité offerte à toute une discipline comptant dans notre pays près de 117 000 licenciés.