Il s’appelait Nathan.
Un drame, un choc, une incompréhension. Toute l’école l’ESIREM est en deuil. Il s’appelait Nathan Soyeux, n’était pas un joueur professionnel, se rendait simplement à un match amical de Rugby en cette journée de 24 novembre. Depuis plus de 40 jours – hospitalisé au CHU de Dijon – il se battait. Mais ce mauvais plaquage aura finalement eu raison de lui.
La suite d’une effroyable série touchant le monde de l’Ovalie. C’est ainsi le quatrième décès survenu en à peine huit mois : après Adrien Descrulhes (17 ans), Louis Fajfrowski (21 ans) et Nicolas Chauvin (18 ans).
Certes, la Fédération Française a demandé à l’instance mondiale du Rugby une réunion exceptionnelle sur la sécurité de ce sport, mais des cris se faisaient déjà entendre début de l’année 2018 pour mettre en garde face à la violence de plus en plus extrême des chocs sur les terrains.
Après le temps de l’émotion doit venir celui de la réflexion : baisser la ligne de placage règlementaire, instaurer des catégories de poids, endurcir la méthode d’arbitrage ou encourager le jeu de passes… telles sont les pistes actuellement sur la table.
Cet étudiant, je le connaissais. Et c’est avec une fin inhabituelle à mes Édito.s que je conclu ce billet en présentant à ses parents, sa famille, ses amis et ses proches, mes plus sincères condoléances. Puisse Nathan, ton esprit reposer en paix.