C’était presque, mieux avant.
On entend parler du monde d’après selon lequel, rien ne sera plus jamais comme avant. Toutefois, on peut répondre par ces mots : Georges Floyd et Adama Traoré. Comme si cela ne suffisait pas, l’utilisation dans un synopsis d’une série à succès de TF1, du mot « beurette » a provoqué un véritable tollé sur les réseaux sociaux.
On ne l’avait pas vu venir. Le Coronavirus n’a pas seulement provoqué une crise sanitaire. Il remet aussi en surface, tous les problèmes identitaires qui ont fracturé la société Française, les États-Unis, mais aussi… le monde entier, depuis des décennies.
Il y a déjà eu un début de licenciement massif chez Renault. Et nous savons qu’il y aura d’autres plans de restructuration. Or, ajoutez à la conjoncture anxiogène du Covid, les faillites de nombreuses TPE/PME, le racisme montant, le sexisme persistant, l’antisémitisme planant, le terrorisme toujours présent, les inégalités salariales, l’arrivée d’un chômage de masse, le non-accès aux jeunes au marché de l’emploi et la précarité du niveau des retraites… Vous obtenez en secouant un peu : un monde clivé, plus violent et davantage inégal que le précédent. Un boulevard vers une prochaine et inéluctable dictature, si rien, d’ici deux ans n’est fait pour changer de système.