Miss France : un concours qui écharpe.
À l’heure où le vieux média télévision se veut en quête de modernité, il est triste de voir qu’en 2019, subsiste encore, la diffusion de ce genre de programme. Miss France ; quintessence de la ringardise. Un concours, qui existe depuis 1920. Une ode à l’inégalité, pour un classement, reposant exclusivement, sur des critères de beauté et de prestance. Une belle manière de classer, in fine, les individus.
On peut ainsi savoir si ces filles, rentrent dans « la norme ». Si tant est qu’il y en ait… Cela contribue indubitablement, à l’oppression de la femme, devant une nouvelle fois céder, au dictate permanent de la beauté et de la minceur.
Il est également possible de pousser le vice, jusqu’à mettre en place, une échelle de valeurs sur le marché de l’emploi, matrimonial ou sexuel. Sans toutefois devenir aussi réactionnaire que Geneviève de Fontenay – toujours prompt à polémiquer sur la tenue dévêtue des candidates – il est absurde de maintenir ce concours de beauté, en pleine époque MeToo et BalanceTonPorc.
Notre société ne resterait-elle pas machiste et passéiste ? Non, la femme n’est pas, une bête de foire que l’on peut juger, sur de simples critères d’apparence, accentuant de facto la discrimination.








Jason Vallée a 26 ans. Il est étudiant en communication et se passionne pour l’information. En juin 2018, il a décidé d’allier ses études et son goût du commentaire incisif (en créant un espace où partager sa vision). Des points de vue que l’on entend pas ailleurs car ses avis sont personnels, subjectifs, parfois clivants. Mais il adore la contradiction et attend vos réactions pour prolonger le débat.