L’addition des luttes.
Cela ne fait plus mystère. Le 5 décembre va être journée de galère. En tout cas, le gouvernement suit ça de près. Non sans inquiétude ? Si personne ne sait, si nous allons revivre la grande paralysie de 1995, il va s’en dire qu’avec l’addition des colères étudiantes, SNCF-RATP, hospitalières et celle des pompiers, Emmanuel Macron doit avorter – tant qu’il en est encore temps – sa réforme contestée.
Est-ce utile, de mettre tout un pays à genoux, pour des mesures visibles, dans seulement 40 ans ? N’est-il pas plus important – au lendemain des violences ayant émaillé l’anniversaire des Gilets Jaunes, Place d’Italie – de se concentrer sur les problèmes des 30 dernières années ?
Certes, le Président a effectué – à l’inverse de ses prédécesseurs – bon nombre de réformes dans la fonction publique, les collectivités, l’assurance chômage et la loi Pacte. Mais il a aussi, été élu, sur le thème insidieux de la fracture… politique.
Or, tout n’est pas à mette à son seul crédit, à Bruxelles ou encore à nos élus. En effet, qui, a contribué durant deux septennats consécutifs, à la victoire de François Mitterand ? Période, où le le déclin progressif de la France, s’est amorcé ? Les français.








Jason Vallée a 26 ans. Il est étudiant en communication et se passionne pour l’information. En juin 2018, il a décidé d’allier ses études et son goût du commentaire incisif (en créant un espace où partager sa vision). Des points de vue que l’on entend pas ailleurs car ses avis sont personnels, subjectifs, parfois clivants. Mais il adore la contradiction et attend vos réactions pour prolonger le débat.