Retour vers le futur.
Il est difficile de parler d’un autre sujet que celui des gilets jaunes. Chaque jour, on assiste désemparés, à de nouveaux rebondissements. Après les suspensions, la suppression… de toutes les augmentations pour l’année 2019. Rajoutez à cela le fait que le chef de l’État ne s’exprimera finalement pas samedi ; les jours d’Edouard Philippe à Matignon sont désormais comptés.
On en viendrait presque à regretter l’amateurisme tant décrié de François Hollande en son temps. À n’en point douter, passée cette journée, il y aura clairement eu un avant et un après dans le quinquennat. La visite catastrophique d’Emmanuel Macron au Puy-en-Velay – reparti dans la nuit sous les huées et les insultes – sont d’une violence sans nul autre pareil. Sur le plan international aussi, Donald Trump tient sa revanche en ironisant par tweet sur le mouvement. Le prix à payer pour son « manque d’expérience politique », comme le suggérait ainsi Daniel Cohn-Bendit au micro de France Inter, lui apportant de fait l’estocade finale.
Aujourd’hui, il est probable que les routiers et les agriculteurs se joignent au mouvement. Parallèlement, les étudiants commencent eux, à bloquer et incendier leurs lycées. Un retour en 1995 ? Probablement, si les luttes convergent et se structurent.
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Jason Vallée a 26 ans. Il est étudiant en communication et se passionne pour l’information. En juin 2018, il a décidé d’allier ses études et son goût du commentaire incisif (en créant un espace où partager sa vision). Des points de vue que l’on entend pas ailleurs car ses avis sont personnels, subjectifs, parfois clivants. Mais il adore la contradiction et attend vos réactions pour prolonger le débat.