Un sursis.
C’est la stratégie de la dernière chance, une liberté sous surveillance ou une libération conditionnelle… C’est au choix. Les écoles restent ouvertes pour ne pas créer une génération sacrifiée. On ne peut que saluer cela. L’éducation est aussi importante que la santé.
En revanche, il est regrettable de voir cette polémique autour de « l’effet apéro » naître dans la bouche du Premier ministre au moment où celui-ci doit rassembler ses concitoyens. Comme si les Français – une fois passé leur temps de travail – préféraient se déboucher une bouteille, en lieu et place de s’occuper de leurs enfants ou de la vie du foyer.
Toutefois, à travers cette mesure, alors que la France est le pays d’Europe aux mesures les moins strictes, un troisième confinement peut intervenir à tout moment « si les chiffres s’emballent ». Le gouvernement a prévenu.
En réalité, il faut y voir un confinement pour la jeunesse. Le précédent ayant été pour les personnes les plus âgées ne pouvant aller se distraire, pendant que les jeunes et les actifs continuaient à travailler. Une épée de Damoclès pèse à présent sur toute la population. La seule question qui demeure aujourd’hui : quand tombera la sentence ?
