Le plus dur est à venir.
Et si les événements que connaît actuellement l’Angleterre présageaient des prochaines semaines qui nous attendent ici, de l’autre côté de la Manche ? Alors que l’OMS appelle l’Europe à en faire plus face au nouveau variant de la Covid, les débuts calamiteux de la campagne de vaccination opérée par le gouvernement laisse présager du pire.
Si dans un pays aussi organisé que l’Allemagne, où Angela Merkel déclarait hier que « le plus dur est probablement devons nous », il ne faut pas éluder la grande détresse de milliers de citoyens, étudiants, commerçants, restaurateurs ou personnels hospitaliers… pour ne citer qu’eux.
Certes, on peut comprendre la grande exaspération des Français qui explique sans doute le relâchement de l’application des gestes barrières et la remontée des chiffres, mais « ce virus n’aime pas le mode de vie à la française », comme le déclarait le chef de l’État Emmanuel Macron en avril 2020.
Toutefois, si la comparaison de cette pandémie avec une guerre n’était pas appropriée, le point commun avec une guerre ; c’est qu’une victoire ne se gagne pas uniquement avec des armes ; en l’occurrence le vaccin. Elle se combat également sur le plan psychologique. Les Français doivent donc moralement tenir et ne pas relâcher leurs efforts.