Les masques tombent.
Nous les avons tant cherchés. Nous avons tellement polémiqué. Ils nous ont soi-disant manqués. Aujourd’hui, les masques sont disponibles partout, en abondance. Et plus personne dans la rue ou les espaces clos ne les porte. On ne peut pas reprocher aux autorités de dicter en permanence une ligne de bonne conduite aux Français quand dans le même temps, ces derniers ne sont pas capables de faire preuve d’un minimum de bon sens.
Nous râlions jadis, de justifier chacune de nos sorties par une autorisation préalable. Or, nous attendons que l’État nous donne la marche à suivre sur le port du masque. On ne peut alors que partager le coup de griffe de Roselyne Bachelot sur « une société infantilisée ».
Le virus se propage par l’air. Et nous ne nous protégeons pas. Cherchez la logique. Alors oui, il fait chaud et porter à la bouche un bout de tissu n’est ni confortable – en ces temps de forte chaleur – ni dans notre culture. Toutefois, il est essentiel de rappeler que cette mesure vise à protéger les autres des porteurs sains.
Les fêtes sauvages organisées en province et la saturation des transports en commun ne laissent en rien, présager de bon.