Quoi qu’il en coûte.
Aujourd’hui, les bars, hôtels et restaurants sont fermés et 8,7 millions de personnes se trouvent actuellement au chômage partiel. Désormais un milliard de masques ont été commandés à la Chine (ironie du sort : origine de l’épidémie). La France restera confinée jusqu’au 11 mai, à l’exception des cinémas, festivals et lieux de vie : quoi qu’il en coûte. L’État se dit prêt à nationaliser une vingtaine d’entreprises (dont Air France).
Alors certes, il serait mal venu de tenir un discours purement comptable dans ces circonstances, car des vies sont en jeu. Mais toutes ces mesures – sans énoncer les potentielles annulations de charges pour les TPE/PME – ne se financeront pas avec de l’argent magique. La Banque Centrale Européenne (BCE) et la Réserve Fédérale des États-Unis (FED) ne peuvent pas tout. Quoi qu’il en coûte pour cette génération et davantage pour les suivantes.
Les Français voudront-ils voir leurs impôts exploser ? L’État, l’Europe et le monde seront-ils en mesure de rembourser ? L’équilibre mondial ne risque t-il pas d’être boulversé, avec l’explosion du chômage aux États-Unis et le carnage programmé en Afrique ? Cette pandémie s’apprête à renverser l’ordre mondial : quoi qu’il nous en coûte…








Jason Vallée a 26 ans. Il est étudiant en communication et se passionne pour l’information. En juin 2018, il a décidé d’allier ses études et son goût du commentaire incisif (en créant un espace où partager sa vision). Des points de vue que l’on entend pas ailleurs car ses avis sont personnels, subjectifs, parfois clivants. Mais il adore la contradiction et attend vos réactions pour prolonger le débat.