Une démocratie aux mesures dictatoriales.
La France est partie pour une mise en détention provisoire de 6 mois. Si certains pensaient il y a peu, que le déconfinement interviendrait de façon rapide et progressive, qu’ils ne se fassent pas de faux espoirs. Certes, le Premier ministre Edouard Philippe a commis la lourde faute, de laisser croire que le temps d’avant se faisait attendre. Avant de rétro pédaler. Le plus dur est devant nous. Et le Chef de l’État s’exprimera lundi soir pour annoncer le prolongement du confinement. Faux suspense.
Alors que la courbe pandémique ne s’est pas encore stabilisée, on s’étonne du nombre de recours judiciaires déjà engagés contre l’exécutif. La politique politicienne reste – y compris par temps de Coronavirus – plus forte que toute union nationale. Pour preuve, les positions éhontées de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélanchon prouvent que la classe politique – à contrario de la société française – n’en sortira pas guérie.
Il est également étonnant aussi, de voir le Conseil constitutionnel partir en vacances et la CNIL s’assoir sur nos libertés fondamentales. Une application est actuellement développée pour géolocaliser les malades. Des décrets sont ratifiés à la chaîne pour renforcer l’état d’urgence sanitaire. Les conditions d’enfermement qui se durcissent au fil des semaines. On touche ici aux limites de la démocratie. Liberté sacrifiée, pour une vie sauvée.