Une drôle d’époque.
La pandémie de Covid-19 – dont les États-Unis sont sur le point de devenir le nouvel épicentre – a confiné plus de 3 milliards d’êtres humains. Un chiffre inimaginable, qui illustre bien la folle vitesse de propagation du virus. Il va s’en dire que la démultiplication des échanges internationaux a favorisé son expansion aux quatre coins du globe.
Alors que certains réclament la fermeture des frontières, que l’on voit apparaître un véritable lynchage de la communauté asiatique, que les stocks de papier toilette, de paracétamol et de chloroquine diminuent, que des centaines de masques sont volés dans les hôpitaux et que les ventes d’armes explosent outre-Atlantique, on se dit que la bêtise humaine fait davantage de victimes que n’importe quelle autre épidémie.
Ironiquement, on constate un paradoxe dans les transports en commun parisiens. Littéralement pris d’assaut il y a quelques semaines, les voici à présent contraints de se raréfier faute de passagers.
Et si cette crise était finalement l’occasion pour nous – même éloignés – de se rapprocher ? En témoigne la solidarité voisins/personnes âgées mise en place et ces applaudissements aux fenêtres des immeubles. Essayons de voir le bon côté des choses, dans cette actualité morose.
