Aide-toi, le ciel t’aidera.
Il y a le feu au Vatican. Le pape François a ouvert jeudi un sommet sur les abus sexuels dans l’Église. S’il a commencé son discours en affirmant que – le peuple de Dieu les regardait et attendait non pas de simples condamnations, mais des mesures concrètes – ce n’est pas une thérapie de groupe qui est attendue, mais un sérieux coup de balai !
Cela fait des années que les affaires de pédophilie sont exhumées à la une des journaux télévisés. Or, rien ne semblait malheureusement bouger. Avec la multiplication des scandales révélés en France, en Pologne, en Irlande ou encore en Amérique latine, les mentalités commencent à évoluer.
L’organisation de défense des victimes ECA (Ending Clerical Abuse) réclame une tolérance zéro pour les agresseurs. De son côté, l’association SNAP (Survivors Network of Those Abused by Priests) exige également que leurs protecteurs soient traités avec la même sévérité.
Un simple pardon ne suffit plus, dans une période de libération de la parole. La traduction en Justice (confère le cardinal Barbarin) doit être la seule réponse qui prévale.
Si personne ne peut tolérer que l’on s’en prenne à un enfant, pourquoi diable s’évertuer à reconnaitre dans notre droit… celui de la prescription ? Si l’Église doit réviser sa loi universelle, notre code pénal doit faire de même.