C’est la fin de l’abondance.
En ce jour de rentrée : « c’est la fin de l’abondance, la fin des évidences et la fin de l’insouciance ». Ces mots sont ceux prononcés par Emmanuel Macron lors du dernier Conseil des ministres. La fin tant de fois promise du « quoi qu’il en coûte » semble se profiler.
L’inflation est là. Elle est galopante : prix de l’essence, de l’énergie et de l’alimentaire en hausse. On ne peut pas dire que les Français sont abondés. Ils se contentent en regardant leur portefeuille se réduire, de la suffisance. Nous sortons à peine d’un été caniculaire, où les incendies géants ont fait la une de l’actualité. Hors de nos frontières, la guerre en Ukraine aura certainement de lourdes conséquences sur le mode de chauffage des usagers du gaz. À ce tableau noir, le Président de la République – qui faut-il le rappeler a dû gérer la crise des Gilets Jaunes – estime que ses concitoyens se complaisent dans l’abondance ?
Certes, il est envisagé de taxer les super profits des entreprises du CAC 40, d’interdire les jets et les piscines privées. Mais avec de telles propositions saugrenues, une chose est sûre : c’est la continuité dans la sphère politique, de la démagogie et de l’incompétence.