Match retour.
C’est le rendez-vous d’entre-deux-tours que les Français attendaient, en l’absence d’une grande confrontation avec l’ensemble des candidats du premier tour. À l’issue de ces 2 heures et 50 minutes, ce fut projet contre projet. Deux visions que tout oppose : deux France irréconciliables.
Hier soir, nous avons vu un Emmanuel Macron à l’attaque, s’exprimant sur un ton professoral, l’air condescendant, face à une Marine Le Pen d’apparence plus calme, mais incapable de justifier le coût de ses mesures.
Une émission qui ne fera pas date dans l’histoire de l’audiovisuel. « Le Mozart de la finance » contre « le banquier Poutine », « la climatosceptique » face au « climato-hypocrite » sont autant de punchline qui ne peuvent rivaliser avec « l’homme du passif » de Valéry Giscard d’Estaing en 1981, la passe d’armes Mitterrand-Chrirac « À égalité… Monsieur le Premier ministre » de 1988, ou encore l’anaphore « Moi Président » de François Hollande en 2012.
Au-delà de ces postures, on découvre une candidate d’extrême droite qui met sous le tapis ses thèmes de prédilection comme l’islam et l’interdiction du voile dans l’espace public, visant à poursuivre sa stratégie de dédiabolisation. Une revanche sur son débat raté de 2017 que les Français lui reconnaitront dans les urnes ? Réponse ce dimanche.








Jason Vallée a 26 ans. Il est étudiant en communication et se passionne pour l’information. En juin 2018, il a décidé d’allier ses études et son goût du commentaire incisif (en créant un espace où partager sa vision). Des points de vue que l’on entend pas ailleurs car ses avis sont personnels, subjectifs, parfois clivants. Mais il adore la contradiction et attend vos réactions pour prolonger le débat.