Séparatisme, un projet de loi contesté.
Ne l’appelez plus Loi séparatisme, mais « Projet de loi confortant le respect des principes de la République ». Évoqué avant l’assassinat de Samuel Paty survenu le 16 octobre 2020 et l’attentat de la basilique de Nice le 29 octobre dernier, c’est un texte hautement sensible pour les uns ; véritable marqueur du quinquennat Macron pour les autres. Une chose est sûre, le débat fait rage depuis hier à l’Assemblée Nationale. Pour preuve, près de 2600 amendements ont été déposés.
Le chef de file de la France Insoumise a dégainé sa première flèche en affirmant qu’à chaque fois que l’on tentait d’instaurer dans le monde un athéisme d’État, cela reviendrait à renier ce qui se trouve dans les textes des religions. Dès lors, Jean-Luc Mélenchon est-il devenu le nouveau fervent défenseur des confessions ?
La notion de laïcité divise, comme en témoigne le nouveau contrat d’engagement républicain signé par les associations… certaines non sans difficultés. Si l’on ne peut que se réjouir de l’instauration d’un délit face à la haine en ligne et d’un meilleur contrôle des associations cultuelles et des lieux de culte, encore faut-il que cette loi puisse dans les faits s’appliquer.