Droit(e) dans le mur.
Tel le commandant du Titanic qui – quelques instants avant de percuter de plein fouet l’iceberg l’emmenant inexorablement au naufrage – se félicitait d’avoir trouvé la bonne vitesse de croisière, voici que l’ex-Président de l’UMP Jean-François Copé a affirmé qu’il fallait « profiter de ces quelques mois pour se parler, se retrouver et discuter ». Sans chef de parti, à l’aube des élections municipales et plus désuni que jamais… il fallait oser !
Le désormais ex-Président Laurent Wauquiez rappelait que la droite n’était pas à vendre à la découpe à La République en Marche et au Rassemblement National. Lui qui, comme un certain Benoît Hamon pour le Parti Socialiste, aura laissé sa famille dans le même état d’agonie : accentuant de facto ce phénomène général : la décomposition des traditionnels partis politiques.
S’il se murmure que l’ancien Ministre du Budget Eric Woerth figure parmi les pressentis, les noms de Valérie Pécresse, Gérard Larcher ou encore Xavier Bertrand sont aussi évoqués. D’aucuns s’aventureront à pronostiquer le nom de l’ancien chef de l’État Nicolas Sarkozy. Certes apprécié dans l’opinion publique en sa qualité d’ancien Président, il ne le serait pas forcément comme énième revenant (confère son score de 20,67% aux Primaires de 2016 : arrivé troisième, derrière Alain Juppé et François Fillon).