Politique

Faux suspense.

17 mai 2019

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Faux suspense.

Une campagne des Européennes qui se personnifie. Emmanuel Macron : seul. Sur l’affiche Renaissance de son parti la République En Marche, la tête de liste Nathalie Loiseau n’a – sans mauvais jeu de mots – pas réussi à imprimer.

Si les médias font aujourd’hui leurs choux gras sur le geste soi-disant suprémaciste de Marine Le Pen et sur les derniers déboires d’Alexandre Benalla, cela démontre une chose : cette élection aura tous les enjeux d’un match retour de la présidentielle 2017 (et non d’un référendum).

Où sont passés les autres candidats ? Disparus. Le lancement officiel de la campagne face au mouvement des Gilets Jaunes, le Grand débat, l’incendie de Notre-Dame ou encore la mort de nos deux militaires au Bénin ? Inexistant.

Valéry Giscard d’Estaing qualifiait lors de son interview accordée à RTL de « grotesque » les 34 listes aux Européennes. Évoquant une manière (par le vote) de faire fonctionner tout un système.

Ce scrutin n’a donc aucun enjeu politique (comme essaient pourtant de nous le faire croire les deux protagonistes. Le premier : en opposant populistes et progressistes. Et la seconde : en parlant d’accepter un prétendu combat et appellant à la démission du Chef de l’État.

C’est l’Europe toute entière qui est montrée du doigt. Entre Union Européenne et Royaume Uni, un mot (commun) est de trop.

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