Un mandat dans la balance.
Un combat de coqs. C’est comme ça que l’on pourrait qualifier le duel qui se joue sous nos yeux effarés en vue des élections Européennes du 26 mai : Rassemblement National contre République en Marche.
Disons-le clairement : le pays n’est ni rassemblé et encore moins en marche…Le mouvement des Gilets Jaunes et l’abstention toujours plus grande des citoyens à chaque scrutin (on évoque même un possible record avec 58% de non participation) en dit long, sur le niveau de défiance qu’il existe entre les Français et leurs institutions.
Marine Le Pen a sommé Emmanuel Macron de démissionner (comme au temps du général De Gaulle) si le parti qu’elle dirige arrivait en tête au prochain scrutin. Mais que ferait-elle de plus ?
Quand on connait cette règle qui paralyse toute prise de décision supranational au profit d’enjeux propres à chaque membre : le vote à l’unanimité.
L’Europe n’est pas faite pour être dirigée à 27. Elle doit tourner à 6 pays tout au plus ! Comme cela avait d’ailleurs était originellement prévu. Si les Français se disent à 77% attachés au maintien de la France dans l’UE selon une récente enquête IFOP du 7 mai dernier, ils ne parlent pas forcément d’une Europe en l’état. Bien au contraire : d’une Europe des États.
Jason Vallée a 24 ans. Il est étudiant en communication et se passionne pour l’information. En juin 2018, il a décidé d’allier ses études et son goût du commentaire incisif (en créant un espace où partager sa vision). Des points de vue que l’on entend pas ailleurs car ses avis sont personnels, subjectifs, parfois clivants. Mais il adore la contradiction et attend vos réactions pour prolonger le débat.