Europe, ou une cruelle désillusion.
Que ces Européennes s’annoncent tristes et ennuyeuses ! La tête de liste de la République en marche Nathalie Loiseau – qui de son arbre perché tenait dans son bec des éléments de langages soporifiques – va à coup sûr, porter et faire gagner son projet.
« Nous sommes tous des européens convaincus, des européens exigeants mais surtout… pas des eurobéats ». Si l’on prend du recul face à ces carabistouilles, de tels mots rassembleurs (disons-le non sans ironie) forceront les foules à se déplacer !
À l’exception peut-être des jeunes – qui comme pour le Grand Débat- préfèreront à raison, marcher pour le climat que pour la construction européenne : excusez… Technocratie de Bruxelles.
Sans aller jusqu’à évoquer la procédure d’infraction entamée pour nous forcer à privatiser nos barrages hydroélectriques, faisant suite au refus du mariage en février dernier des deux géants du ferroviaire Alstom et Siemens, nous aimons confier notre destin aux mains de dirigeants jamais élus, plus préoccupés par d’insipides querelles internes sur fond de droits à la concurrence. Au lieu d’agir pour défendre nos intérêts face à la montée de la Chine et contre la guerre commerciale entamée par les États-Unis, l’Europe n’est décidément plus rien.