Les vœux du Président.
Il y aura eu l’arrière-plan du drapeau Français, le bureau, la cheminée ou la bibliothèque… Désormais, c’est au tour de la fenêtre côté jardins, qu’il s’est tenu debout, bien éclairé (pour changer), déterminé et le ton ferme qu’Emmanuel Macron a présenté hier soir ses vœux.
Il a montré qu’en ces temps de fortes turbulences, c’est lui, seul, qui tenait la barre. Un changement radical avec l’allocution du 10 décembre : sorte de mea-culpa en demi-teinte. Si l’audience enregistrée fut record – avec près de 23 millions de téléspectateurs – ne soyons pas dupes : cette contrition restera simple parenthèse.
Parler des Gilets Jaunes sans jamais les nommer tout en évoquant la crise sociale qui ronge le pays depuis des semaines, condamnant fort heureusement les violences des plus extrémistes se réclamant agir au nom du peuple est cependant un point positif que l’on peut lui accorder.
S’il a certes appelé de ses vœux la vérité, la dignité et l’espoir, le chef de l’État a toutefois promis d’écrire incessamment sous peu une lettre aux Français (sorte de lettre à France comme qui dirait) pour dresser les contours du futur débat national.
Une chance pour le Président de renouer la confiance perdue de ses concitoyens, sans oublier sa pensée électoraliste à l’aube des prochaines élections européennes…
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