Le planqué de l’Élysée.
Si le gouvernement voulait mettre de l’huile sur le feu, il ne s’y prendrait pas autrement. Décider de ne pas décider. Même Edouard Philippe n’y croit plus. Suspendre la taxe carbone, la hausse de l’électricité, du contrôle technique pour six mois et augmenter le SMIC de 3%… nous ne sommes pas dupes. Le Maître des horloges veut gagner du temps.
S’il entend la colère, le pays lui, ne l’entend plus. Désormais, tous les regards se tournent à nouveau vers Paris, où l’on redoute des scènes de violences spectaculaires. Le mouvement des Gilets Jaunes s’était déjà radicalisé samedi dernier. À présent, pour pousser le Premier ministre dans ses retranchements certains ont prévenu : pour obtenir plus, il va falloir monter d’un cran.
Une complaisance inouïe de la part des médias et politiques parlants de personnes « modérées ». Mais il faut appeler les choses par leur nom : cette colère est devenue insurrection. Les casseurs existent parmi les manifestants, il ne fait pas avoir peur de le dire.
Lorsque des politiques appellent l’exécutif à organiser un référendum ou demandent la démission de l’actuel gouvernement, à coups de motions de défiance, qu’ils ne rêvent pas : ce peuple là, ne les élira pas. Il souhaite reprendre les choses en main, outrepassant médias, élus et syndicats auxquels il ne croit plus. Et si c’était ça finalement, le nouveau monde ?
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