Au travail fainéants !
La polémique ne désemplit pas. L’horticulteur Jonathan Jahan sillonne les plateaux télé pour raconter son histoire. En dépit de sa recherche active, il a enchaîné les « petits boulots ». Il a suffit d’une séquence pour que la Fédération des producteurs de l’horticulture arrive jusqu’à lui…
Il est facile de reprocher au président un déni de réalité et aux chômeurs de ne pas se bouger. Dans un système ou le réseau prime sur l’implication personnelle, où la voie professionnelle s’en trouve dénigrée quand les formations dispensées au regard de la demande apparaissent fauchées, nous nous obstinons à ne pas voir la réalité.
Les métiers « pénibles » comme l’hôtellerie restauration, la métallurgie et l’artisanat ne font plus rêver. Le clivage est générationnel. Celle du plein emploi s’insurge contre cette course au diplôme quant à leur âge, ils étaient déjà insérés. Cela se vérifie chez les baby-boomers qui exerçaient un métier pour vivre ou substituer aux besoins de leur jeune famille.
Les priorités ont changé au gré de la mondialisation et d’une société de service. On ne choisit pas de naître d’un côté de la rue. En revanche, il appartient à chacun de changer de trottoir lorsque celle-ci demeure être une impasse.
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