Justice

Ghosn, fin de cavale.

10 janvier 2020

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Ghosn, fin de cavale.

Il a gagné beaucoup d’argent ces dernières années. Le voilà maintenant, obligé de rendre des comptes. « The show must Ghosn » s’amusaient à le surnommer les réseaux sociaux. Jamais un feuilleton judiciaire n’aura à ce point, passionné les médias Japonnais. Carlos Ghosn se dit désormais libéré de l’injustice.

Si certains murmurent, que l’ex-Patron de Renault aurait fuit dans une malle de plus d’un mètre de haut, il est fascinant de voir le parcours d’un homme, hier encore adulé par tous les chefs d’états, se retrouver ainsi, confiné au Liban. L’image du fuyard et du coupable désigné, devenu persona non-grata. C’est l’histoire d’une ascension fulgurante, dont la chute ne se sera révélée que plus brutale.

L’ex-PDG n’a exprimé qu’un seul regret : avoir décliné l’offre de Barack Obama en 2019, qui l’aurait mis au volant du numéro deux mondial de l’automobile : General Motors. Un insatiable appétit pour l’argent et un culte manifeste de la personnalité. Une croyance d’être au-dessus des lois, alors qu’il n’était qu’un simple salarié (et non le fondateur de l’entreprise qu’il dirigeait). À ce titre, nul n’est irremplaçable. Celui qui festoyait jadis au Château du Roi Soleil, s’est finalement – tel Icare – brûlé les ailes au sommet.

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