Une sentence méritée.
La Justice Irakienne a tranché. Fodil Tahar Aouidate et Vianney Ouraghi écopent finalement de la peine de mort après une semaine de procès. On ne va quand même pas pleurer ! Les condamnations similaires de neuf Français pour appartenance à l’organisation Etat Islamique n’a pas à susciter d’indignation.
Certains avocats – à qui l’on ne souhaite jamais qu’un de leurs proches ne tombe sous les balles de terroristes – ont invoqué un déshonneur pour la France. Étant jugés en Irak (car les autorités kurdes de Syrie ne représentaient pas un Etat et que Paris n’entretient pas de relations diplomatiques avec ce régime) le secrétaire d’Etat à l’Intérieur Laurent Nuñez a dit tout faire pour éviter à ces ressortissants la peine de mort… sans toutefois réclamer leur extradition.
Posons-nous la question : pourquoi épuiser nos forces diplomatiques pour des hommes et des femmes qui ont délibérément trahi leur patrie ? La France n’a pas à s’immiscer dans les décisions de Justice d’autres pays et à ce titre, aucun rapatriement n’est possible !
On retiendra toutefois le courage de ces deux accusés n’assumant pas leur complicité (voire leur participation) aux exactions commises. Ils vont mourir au nom de leurs idées, ils devraient alors, s’en satisfaire ?!