Justice

Le combat de trop.

20 mai 2019

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Le combat de trop.

On savait déjà que la démarche des parents de Vincent Lambert pouvait se résumer à du jusqu’au-boutisme. Mais dix ans après son grave accident de la route, l’ayant plongé depuis, dans un état végétatif, il n’y a pas d’autre qualificatif à employer que celui d’acharnement thérapeutique.

Non, il ne s’agit pas d’euthanasier un homme, mais bel et bien de respecter ses dernières volontés. Plutôt que d’employer toutes les peines du monde, à user institutions et l’opinion publique à coups de recours abracadabrantesques, ses parents feraient mieux d’entamer leur deuil. Après tout, la mort n’est en soi – comme le dit la religion chrétienne – pas la fin de la vie. Au contraire, c’est le commencement d’un nouveau cycle.

Emmanuel Macron a été appelé à intervenir pour ne pas interrompre les traitements… Honteux. Un Président de la République n’a pas à s’immiscer dans les décisions de Justice. Si cette affaire relance le débat sur le droit de mourir, au nom de quels principes, un homme (ou une femme) dont la vie lui appartient, se voit-il/elle maintenu prisonnier de son propre corps ?

Notre vie nous appartient et notre mort également. Ni l’Etat, ni la Cour Européenne, les Droits de l’Homme ou un quelconque proche, n’ont à statuer sur le sort de notre existence.

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