À bras ouverts.
C’est un débat comme qui dirait abracadabrantesque. Une question qui raisonne dans l’opinion publique et dont le Gouvernement se serait bien passé : faut-il rapatrier les djihadistes partis combattre dans les rangs de l’État Islamique ?
Si l’on pouvait reprocher aux politiques – à tort ou à raison – leur incompétence, dans ce cas précis, on ne peut qu’y voir une naïveté exacerbée.
La ministre de la Justice Nicole Belloubet, surnommée dans les couloirs des tribunaux la garde des seaux – en raison de la vétusté des bâtiments – a indiqué que les Français détenus en Syrie seraient « interpellés à leur arrivée ». Dès lors, une question se pose : pourquoi les laisser venir ?
Ces prisonniers détenus par les Forces Kurdes – qu’au passage nous abandonnons – ne devaient-ils pas être jugés sur place ? Oui, là-bas ils risquent la peine capitale. Et alors ?!
Quand la droite française ressort de son chapeau la fameuse déchéance de nationalité de François Hollande, tout cela est risible. En France, ces traitres ne seront jugés que pour les crimes que l’on pourra prouver. Placés dans nos prisons surchargées, véritable nid à radicalisation, entretenus par le contribuable, ils pourront ainsi tranquillement espérer ressortir d’ici quelques années (confère la polémique sur la trentaine de détenus radicalisés prochainement libérés).