Un test grandeur nature.
Depuis douze jours, le monde regarde impuissant la percée des troupes russes sur le territoire Ukrainien. Certes, un train de sanctions sans précédent a été pris contre l’agresseur, mais si nous sommes réalistes, personne n’ira mourir pour l’Ukraine. Ce qui est triste à dire mais factuel : c’est que le peuple ukrainien est le seul rempart des Européens dans sa quête de liberté.
Certes, l’envoi d’avions à l’armée ukrainienne par la Pologne a brièvement été envisagé. Mais une telle décision entrainerait inexorablement l’Union européenne, et l’OTAN dans un conflit d’envergure planétaire. Le risque d’une troisième Guerre mondiale deviendrait alors réalité. Bien que les commentateurs et pseudo-experts en géopolitique se découvrent une nouvelle passion après la Covid-19, on peut leur donner raison sur un point : Poutine n’est pas fou et nous tend un piège.
Il serait faux d’affirmer que ce conflit oppose la Russie au reste de la communauté internationale. De plus, il serait erroné de croire que Vladimir Poutine cherche à renverser l’ordre mondial. En réalité, il s’agit pour lui de tester la résistance du monde occidental (à savoir : l’Europe, les États-Unis et ses alliés de l’OTAN) dans sa politique de défense diagnostiquée il y a quelques mois encore comme « en état de mort cérébrale ».