L’ambition d’un géant, les moyens d’un petit.
La France s’est depuis toujours affirmée comme un pays souverain, se voulant indépendante du bouclier de protection Américain. Si la visite du président Emmanuel Macron au Liban – qualifiée de déplacement « à haut risque » par les plus fins observateurs politiques, force est de constater que celui-ci s’est déroulé sans incident. Bien évidemment, l’opposition française a fait ce qu’elle savait faire de mieux : de la politique politicienne.
Alors que certains reprochent au chef de l’État de pratiquer l’ingérence dans un pays économiquement, politiquement et matériellement en ruines, on est en droit de se demander – toute comparaison gardée – si le Liban, ne va pas devenir au fil des prochains mois, la prochaine Algérie française. Certes, si la France ne s’ingère pas, d’autres le feront. C’est pourquoi, le destin de cette nation doit être dicté par le peuple et notre pays doit de veiller à la bonne tenue d’une transition démocratique.
Du Liban à la Grèce, il n’y a qu’un pas… ou plus précisément : il n’y a que deux rafales et deux bâtiments de guerre. En effet, l’actuelle tension entre la Turquie et le peuple grecque sur fond de recherches d’hydrocarbures, oblige la France à s’engager. Mais nous ne sommes pas, les nouveaux gendarmes du monde !
