Mort comme un chien.
C’est la fin d’une traque qui aura duré cinq ans. Donald Trump aura eu ces mots, à sa mesure : « Abou Bakar al-Baghdadi est mort. Il a été tué comme un chien ». On ne peut que déplorer le teasing du président Américain peu de temps avant son allocution télévisée, où il a posté que « quelque chose d’énorme venait de se passer », à la manière d’un cliffhanger de web série.
Pourtant, la mort du leader de l’organisation État Islamique ne signifie pas pour autant la fin de son idéologie. Souvenons-nous des cas de Saint-Étienne-du-Rouvray, des policiers de Magnanville ou du supermarché de Trèbes. Toutes ces attaques – revendiquées par l’EI – ont été l’œuvre de loups solitaires.
Bien que ces faits semblent dater, ils sont à rattacher à l’actualité du moment. Pour preuve, l’intervention Turque en Syrie contre la minorité Kurdes a permis l’évasion de dizaines (pour ne pas dire de centaines) de combattants djihâdistes. Il va s’en dire que ces illuminés, ne tarderont pas à reconstruire un nouveau groupuscule, avant de franchir à nouveau les portes de l’Europe. Lorsque l’on connaît la porosité de nos frontières – du fait de notre incapacité à contrôler le flux migratoire – nul ne peut nier que l’histoire se répétera. La question n’est donc pas « Où? » mais plutôt « Quand? ».








Jason Vallée a 26 ans. Il est étudiant en communication et se passionne pour l’information. En juin 2018, il a décidé d’allier ses études et son goût du commentaire incisif (en créant un espace où partager sa vision). Des points de vue que l’on entend pas ailleurs car ses avis sont personnels, subjectifs, parfois clivants. Mais il adore la contradiction et attend vos réactions pour prolonger le débat.