Droit vers un naufrage collectif.
Tel un mauvais sitecom, le feuilleton du Brexit semble ne plus passionner les foules. Si la constitution oblige en effet le Premier ministre à demander un nouveau report auprès de Bruxelles – le temps que les lois nécessaires à la mise en œuvre de l’accord conclu avec la Commission européenne soient examinées – c’était sans compter sur Boris Johnson, qui aura utilisé un jocker pour le moins inattendu…
On a appris, stupéfaits, que dans la foulée de l’envoi de cette lettre (non signée) il en a envoyé une seconde où il exprime sa farouche opposition à un report. Dès lors, un vaste jeu de dupe s’est organisé à la Chambre des communes. Les députés du parti travailliste (pourtant opposant aux conservateurs) voteront très probablement en faveur du texte. Un méli-mélo invraisemblable qui s’explique pourtant simplement : l’opposition ne veut pas de son propre leader, Jeremy Corbyn, au pouvoir.
S’il est vu comme le potentiel successeur de Boris Johnson au 10 Downing Street en cas de rejet de l’accord, ces élus sont prêts à prendre en otage tout un peuple pour régler une simple affaire de politique politicienne. Réponse sera connue dans les prochains jours… le vote sur l’accord ayant été hier, repoussé.








Jason Vallée a 26 ans. Il est étudiant en communication et se passionne pour l’information. En juin 2018, il a décidé d’allier ses études et son goût du commentaire incisif (en créant un espace où partager sa vision). Des points de vue que l’on entend pas ailleurs car ses avis sont personnels, subjectifs, parfois clivants. Mais il adore la contradiction et attend vos réactions pour prolonger le débat.