La politique du paradoxe.
C’est une nouvelle qui n’a rien de rassurant. Les États-Unis ont annoncé ce mardi que si l’État Islamique avait perdu son califat territorial en Irak et en Syrie, il a renforcé ses capacités insurrectionnelles ce trimestre. Un désaveu probant pour le président Américain Donald Trump qui avait officialisé en 2018, le retrait de ses quelque 2000 soldats engagés.
Désavoué sur le dossier Syrien, mais déterminé sur le cas Iranien, Trump est bien décidé à asphyxier davantage Téhéran. Il a ainsi sèchement recadré sur Twitter Emmanuel Macron lui reprochant notamment sa trop grande place prise dans les relations diplomatiques des deux pays. « Personne n’est autorisé à prétendre représenter les États-Unis que les États-Unis eux-mêmes ». Ça a le mérite d’être clair…
Mais on peut toutefois s’interroger sur l’attitude ambiguë de notre homologue Américain car depuis son élection, il a multiplié les appels au dialogue tout en durcissant la pression diplomatique, économique et militaire sur l’Iran. Mais pour l’intéressé, c’est bel et bien notre président Français qui « envoie des signaux contradictoires ». Paradoxal et illogique, c’est à n’y plus rien comprendre.








Jason Vallée a 26 ans. Il est étudiant en communication et se passionne pour l’information. En juin 2018, il a décidé d’allier ses études et son goût du commentaire incisif (en créant un espace où partager sa vision). Des points de vue que l’on entend pas ailleurs car ses avis sont personnels, subjectifs, parfois clivants. Mais il adore la contradiction et attend vos réactions pour prolonger le débat.