CETA la faute de l’Europe.
C’est une triste semaine qui vient de s’achever pour la planète. En effet, l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne a été validé ce mardi d’une courte majorité à 265 députés. Dans le même temps, leur grand patron Richard Ferrand, n’a pas hésité à recevoir l’activiste Greta Thumberg pour soi-disant « lutter contre le réchauffement climatique ». Un monde fait de paradoxe !
D’un côté, l’on va introduire une taxe sur les pailles en plastique et de l’autre, on ne taxe toujours pas le kérosène des avions. Aussi, on interdit l’usage d’OGM à toutes les cultures pour un usage commercial – excepté le maïs – et l’on s’apprête à laisser rentrer du colza génétiquement modifié.
Certes, l’importation de saumons transgéniques et de poulets aux hormones de croissance ne sont pas inscrits au menu. Cependant, l’exécutif procède de manière illogique.
D’un côté, il soutient les chasseurs en réduisant le prix du permis et en voulant élargir à 36 000 le nombre d’oiseaux chassés. Dans le même temps, il enfonce les agriculteurs en permettant l’import d’avantage de bêtes canadiennes. Il est risible d’entendre la France s’ériger chaque année pour le maintien d’une politique agricole commune… lorsqu’elle tue ses propres éleveurs.
On retiendra le discours d’Emmanuel Macron sur le « Make our planet great again » lorsque des dizaines de cargos viendront traverser l’Atlantique – avec autant de pollution que l’on imagine – pour fermer les exploitations des petits producteurs locaux qui ne pourront plus faire face a cette concurrence déloyale.