Trois petits tours et puis s’en vont.
Après David Cameron et Theresa May, voici venir Boris Johnson. Celui qui disait préférer « être réincarné en olive qu’être enfermé dans un vieux frigo décapité par un frisbee volant » est parvenu à ses fins. On connait déjà la chanson : mieux vaut pas d’accord qu’un mauvais accord. Quoi qu’il en soit, le Premier ministre entend bien respecter la deadline fixée au 31 octobre 2019.
Si Donald Trump a tweeté qu’il serait « génial », ce n’est pas pour autant que la relation privilégiée entre les deux pays se réchauffera. On se souvient de la démission de Kim Darroch – ex-ambassadeur Britannique à Washington – après la fuite de mémos peu flatteurs sur le président Américain. Sitôt élu, d’anciennes tribunes du Daily Telegraph refont surface. On apprend qu’il a décrit les habitants des pays du Commonwealth de « négrillons » ou de « sourires de pastèques », comparé les femmes portant la burqa avec des « boîtes aux lettres », multiplié les dérapages racistes, homophobes et sexistes. Un point commun avec son homologue….
Alors que le Ministre des Finances Philip Hammond a annoncé son souhait de démissionner, le nouveau locataire du 10 Downing street aura fort à faire pour gommer son image d’homme clivant et réconcilier un pays déchiré.
Jason Vallée a 24 ans. Il est étudiant en communication et se passionne pour l’information. En juin 2018, il a décidé d’allier ses études et son goût du commentaire incisif (en créant un espace où partager sa vision). Des points de vue que l’on entend pas ailleurs car ses avis sont personnels, subjectifs, parfois clivants. Mais il adore la contradiction et attend vos réactions pour prolonger le débat.