La liberté est un combat.
Hier s’est tenu aux Invalides l’hommage de toute une Nation à ses deux soldats, morts pour la France. Un moment qui n’est pas sans rappeller celui de mars 2018 avec le colonel Beltrame. Lui aussi avait donné sa vie pour sauver des otages. Certains parleront de sacrifice, d’autres loueront leur sens de l’engagement. Il est clair que cela change de nos politiques soi-disant au service des Français… lorsqu’ils ne sont pas au service de leurs propres intérêts.
Des voix se font d’ores et déjà entendre sur notre présence au Sahel dans le cadre de l’opération Barkan, faisant suite à notre précédente intervention au Mali depuis 2013 : Serval.
Niger, Mali, Togo, Côte-d’Ivoire et désormais… Burkina Faso. C’est une région grande comme l’Europe qui est désormais en proie aux groupes terroristes. Dès lors, la France se voit là, confrontée à un dilemme. Dire à ses ressortissants d’éviter ces zones (et accepter le jeu des terroristes) ou continuer à mettre en jeu la vie de nos hommes, pour sauver des touristes inconscients.
Défendre la liberté de circuler oui, mais pas à n’importe quel prix !