Coup d’épée dans l’eau.
Cela ressemble à une mauvaise blague… Le Président Mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador – tout juste élu – a exhorté au roi d’Espagne de reconnaître les abus commis contre les indigènes durant la Conquête espagnole il y a 500 ans.
On pourrait parler du cas de la France vis-à-vis de l’Algérie qui n’est pas exempt de tout reproche. Mais on se souvient du tollé qu’avaient provoqué les propos du Président en février 2017, parlant de « crime contre l’humanité ». Si un devoir de mémoire est nécessaire, agir pour le pays est plus urgent.
Si sur les réseaux sociaux, les internautes ont suggéré – avec humour – que les États-Unis rendent au Mexique le territoire perdu de 1848, quand d’autres ironisent sur l’intervention des troupes françaises en 1832 suite à la guerre des pâtisseries (où un pâtissier accusait des officiers locaux d’avoir mangé sans payer), en France comme au Mexique, l’heure n’est plus aux petites phrases.
Le Vatican – lui aussi visé – a raturé d’un trait (et non d’une croix) la demande du dirigeant. Rappelant que le pape Jean Paul II – à l’occasion du 500ème anniversaire du débarquement de Christophe Collomb – avait déjà présenté ses excuses. Polémique inutile, lassante ? Non, tout simplement : ridicule.