Une question de temps avant l’implosion.
La situation humanitaire devient préoccupante au Vénézuela. Panne d’électricité, pénurie d’eau, absence de médicaments et hyperinflation… La pathétique riposte de Nicolas Maduro consiste à accuser les États-Unis d’une soi-disante cyber-attaque, ou de soupçonner le chef de l’opposition (auto-proclamé) Juan Guaido de sabotage. Caracas a donné trois jours au personnel diplomatique des États-Unis pour quitter le Venezuela. Mais en réalité, le régime se confond en excuses.
Il tente par tous les moyens (y compris les plus absurdes) de masquer le manque d’entretien des infrastructures courant depuis des années. Avec comme résultat : celui que l’on voit aujourd’hui. Visiblement trop occupé à détourner l’argent prêté par les rares pays alliés (initialement pour entamer les chantiers de rénovation) le dictateur a préféré faire fructifier les liasses de pétro-dollars. Seulement, lorsque la principale centrale hydroélectrique chargée d’alimenter 70% des besoins du pays devient soudainement inutilisable, on ne peut que déplorer des morts. 17 personnes sont depuis jeudi, tragiquement décédées faute d’appareils respiratoires fonctionnels et de climatisations rétablies.
Avec une inflation délirante de 10 000 000%, les habitants en sont réduits à chercher de l’eau dans les fontaines, les égouts et contraints à la nuit tombée, de subir de multiples scènes de pillages.