Je t’aime moi non plus.
Entre Rome et Paris, c’est l’éternelle détestation. Un psychodrame qui n’intéresse pas grand monde en ce jour d’acte 13 mais qui devrait… (suite à l’ingérence politique de Luigi Di Maio).
D’aucuns iront reprocher la dramatisation de la France suite aux propos de l’exécutif Italien, provoquant le rappel immédiat de l’ambassadeur Christian Masset ; officiellement pour des raisons de consultation. Y avait-il cependant besoin de s’incliner devant pareil niveau de bassesse politique ?
Notre voisin – en pleine difficulté à la gouvernance de son propre pays – en est réduit à franchir les Alpes pour tenter de récupérer le mouvement des Gilets Jaunes.
Lorsque taper sur Emmanuel Macron ne suffit plus, dénoncer le rôle de la France dans les vagues d’immigration (à la suite d’une colonisation africaine) est inacceptable certes, mais l’Italie n’a-t-elle pas aussi, colonisé des pays comme l’Éthiopie, la Somalie ou l’Érythrée ?
Cette nation – autrefois fondatrice de l’Europe – est aujourd’hui à la botte économique du continent. Si Matteo Salvini a appelé les Français à « se libérer de notre très mauvais président », au regard de leur histoire (70 gouvernements depuis la fin de la Seconde Guerre), il est absurde de leur prêter attention. Il suffit simplement d’attendre, patiemment, leur prochaine et inéluctable éviction.
