Bolsonaro, où le meilleur du pire.
Ça n’a pas traîné. À peine le premier jour de son investiture, Jair Bolsonaro a cédé la plupart des terres indigènes pour une poignée de billets. On a bon dos de nous culpabiliser à coups de taxe carbone et d’interpellation d’élus sur l’Affaire du siècle quand dans même temps, certains continuent impunément à détruire les ressources de notre planète.
Un ministère de l’agriculture confié à Tereza Cristina Da Costa, défendant les intérêts d’une agriculture pro-business, celui de l’Environnement est quant à lui désormais en sursis.
Alors qu’une vidéo montrant le dernier membre d’une tribu Amazonienne a boulversé le monde entier, le nouveau président n’en a que faire. Celui que l’on surnomme « Trump tropical » veut inverser le sens de la mondialisation en se libérant de toute politique étrangère. Va-t-on vers un Make Brésil great again ?
Avec le transfert de son ambassade en Israël, le nettoyage idéologique de son administration, le retrait des questions LGBT des missions du gouvernement et le retour dans l’ombre de l’armée, cela n’augure rien de bon pour la stabilité mondiale.
Si notre maison brûle, nous aimons rajouter de l’huile sur le feu (dans les forêts). Un suicide collectif programmé grâce (ou à cause) d’une population se livrant sans solutions, désespérée aux mains des extrêmes.
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