Coup de pompe et plein les bottes.
La vidéo est rapidement devenue virale avec 5 millions de vues. Il est d’us et coutume de qualifier le peuple Français de râleur. Une semaine après l’appel aux blocages lancé sur les réseaux sociaux, le feu ne s’éteint pas.
Si le Premier ministre s’évertue à entendre – mais ne pas écouter la colère montante – les élections européennes et municipales risquent de se transformer en véritable vote sanction. Certes, on ne peut pas tenir un discours sur le réchauffement climatique en dénonçant ceux qui remettent en route des centrales à charbon, en restant nous-même immobiles pour ne pas froisser l’opinion.
Se révolter face aux règlementations abracadabrantesques comme : la carte grise vélo et une taxe colis sans oublier les péages à l’entrée des villes est légitime. Mais la destination finale des fonds récoltés n’irait-elle directement dans les poches de Bercy ?
Personne ne contestera l’imminence d’agir pour enrayer l’impact de l’Homme. Cependant, le départ de Nicolas Hulot, le dossier du forage en Guyane et les mesures en faveur de la chasse, ne font guère penser à une soudaine prise de conscience écologique en faveur de la nature. Cela reste plus facile de taxer pour renflouer à la place de mener une réelle politique environnementale dont tout le monde se fou.