Oui je le voeux.
Y a-t-il encore des mots dans la langue Française pour qualifier l’Éducation Nationale ? La réforme du lycée – et sa course aux spécialités – est désormais lancée. Si la mort des séries S, ES et L est une bonne chose pour certains, elle n’est qu’anecdotique. En effet, contrairement à ce que l’on nous fait croire depuis des années, l’école ne prépare pas à un métier… mais à rentrer dans un nouveau système : les études supérieures.
On ne peut que saluer l’initiative désirée par le Ministre de s’adapter à la progression des élèves. Or, il se pose inexorablement la question des moyens humains alloués. Introduire des choix aussi variés que : les arts, les sciences, les langues, l’histoire, le numérique, les mathématiques et la physique ne sera pas possible dans les petits établissements. Paris contre la province, les grandes villes face aux campagnes : le fossé se creuse davantage.
Finalement, on pourrait comparer cette réforme à un contre-feu de Parcoursup’. Les places après le baccalauréat étaient déjà chères, elles le seront davantage dans les lycées pour désormais se choisir une spécialité. Quand on sait que 80% des métiers actuels disparaîtront suite à la digitalisation de l’économie, le rythme et le nombre des réformes ne sont alors pas prêts de s’amenuir.








Jason Vallée a 26 ans. Il est étudiant en communication et se passionne pour l’information. En juin 2018, il a décidé d’allier ses études et son goût du commentaire incisif (en créant un espace où partager sa vision). Des points de vue que l’on entend pas ailleurs car ses avis sont personnels, subjectifs, parfois clivants. Mais il adore la contradiction et attend vos réactions pour prolonger le débat.