Un manque d’éducation.
On avait oublié ce rituel annuel des grèves de rentrée. Une récurrente question de moyens qui ne date pas d’hier. Sans aller jusqu’aux mouvements insurrectionnels de 1947, les enseignants restent sous le choc des 80 000 postes supprimés sous le mandat de Nicolas Sarkozy, poursuivis par les 60 000 de François Hollande.
Si la réforme n’en prévoit que 2600 l’année prochaine, certains y voient un acharnement. Mais interrogeons-nous sur l’encadrement des professeurs. Ces “vagues” soulevées suite à cette enseignante braquée par une arme fictive pour un simple bulletin de présence, témoigne de la multiplication des actes violents en France.
Les Français – soutenant à près de 35% la contestation – semblent toutefois oublier qu’en dépit de son nom, l’Éducation nationale n’a pas pour mission d’éduquer ses élèves mais de leur transmettre un socle commun de connaissances. C’est aux parents en effet, qu’il incombe d’apprendre les règles élémentaires de politesse, respect et savoir-vivre à leurs enfants.
On ne peut pas dénoncer l’enlisement d’une situation connue depuis des années et contester l’arrivée d’un gendarme comme proviseur adjoint dans un lycée de Stains. D’autres disfonctionnements comme feu Parcoursup’ et l’orientation des bacheliers, sont autant de dossiers à mener de front pour le ministre Jean-Michel Blanquer. Tout ne se résume pas seulement à une question de moyens comptables, même si cela y participe fortement.
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