Une situation électrique.
Après les gestes barrières, l’heure est venue d’adopter les écogestes. Réduire le temps passé sous la douche, fermer la porte pour ne pas chauffer l’extérieur, débrancher les appareils en veille ou éteindre la lumière lorsque personne n’est dans la pièce. Tous ces petits gestes répétés en boucle sur les chaînes info devraient normalement nous aider à passer l’hiver.
« Il n’y aura pas de pénurie d’électricité », nous assure-t-on. Tout comme l’on nous affirmait avec vigueur il y a deux ans que « le pays ne serait jamais confiné ». Nous payons ici une fois de plus, le manque de vision de nos dirigeants, trop occupés à écouter les écologistes prônant une sortie rapide du nucléaire.
Conséquence : sur les 56 réacteurs du parc nucléaire français, 32 sont à l’arrêt. Gratter quelques voix n’a pas de prix… sauf pour le mégawattheure passé en un an de 85 euros à 1000 euros.
Certes, « le bouclier tarifaire sera maintenu jusqu’en 2023 » a déclaré le ministre de l’Action et des Comptes publics Gabriel Attal. Mais ne soyons pas dupes : cette mesure de protection n’est autre que de la dette publique, qui vient s’ajouter au « quoi qu’il en coûte ». Comme le dit la réclame : « un crédit vous engage et doit être remboursé ».