L’écologie punitive ne marche pas, mais elle s’avère nécessaire.
Les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat ont remis hier à Elisabeth Borne leurs propositions. Parmi toutes les mesures recensées, l’une d’entre elles risque de raviver le brasier de la contestation sociale : limiter la vitesse sur autoroute à 110 km/h.
Si sur une distance de cent kilomètre, le temps de trajet ne se rallonge que de huit minutes, le gouvernement reste marqué par le passage aux 80 km/h qui – en plus de l’augmentation des prix du carburant – avait fait naître le mouvement des Gilets Jaunes. Rajoutez l’envie des grandes villes, de passer la vitesse maximale autorisée à 30 km/h, la mobilité est devenue un enjeu politique majeur.
Personne ne peut nier l’urgence du réchauffement climatique (en témoigne le tsunami vert des partis écologistes en Europe). Mais on ne peut pas demander plus de pouvoir d’achat et manifester contre la taxe carbone. On ne peut pas aussi, réclamer moins d’émissions polluantes et contester les freins mis aux automobilistes (au sens propre comme au figuré).
L’écologie punitive ne marche pas. Or, la prise de conscience écologique n’intéresse personne. Il nous faut donc affronter ce défi par la force et la contrainte, pour le bien de l’Humanité.








Jason Vallée a 26 ans. Il est étudiant en communication et se passionne pour l’information. En juin 2018, il a décidé d’allier ses études et son goût du commentaire incisif (en créant un espace où partager sa vision). Des points de vue que l’on entend pas ailleurs car ses avis sont personnels, subjectifs, parfois clivants. Mais il adore la contradiction et attend vos réactions pour prolonger le débat.