Quand l’argent nous fait chanter.
« Dis-moi que tu m’aimes, que la vie est belle et que ce monde est fou » chantait en 2013, Vanessa Paradis. Qu’il est loin le temps de l’amour. Cette époque où il était encore permis d’embrasser (avec ou sans masque) un flic. À #BalanceTonPorc, va désormais se substituer : #BalanceTonFlic.
Si la vie est belle, au niveau des emplois en revanche, la Covid nous montre, qu’elle n’est pas une simple pandémie. Mais au contraire, un révélateur d’inégalités. Les métiers peu qualifiés sont occupés en majeure partie, par des personnes de couleur. Du racisme au sentiment de discrimination, il n’y a désormais qu’un pas.
Et si ce monde est fou, à tel point qu’on le compare à l’ancienne génération qui a connu croissance et plein-emploi à et celle d’aujourd’hui… Il n’y a pas photo. Mais ce n’est rien à côté de celle qui héritera de plus de 110 milliards d’euros de dette (soit 115% du PIB) et d’un emprunt Européen de 250 milliards d’euros. Une coquette somme, qui commencera à être remboursée en 2028.
Certes, il n’y a pas d’argent magique… car il n’y a plus d’argent tout court. D’ailleurs : qu’est-ce que l’argent ? Mise à part une valeur virtuelle attribuée arbitrairement, par des marchés financiers immatériels. Quand le réel se substitue au virtuel. Bienvenue dans l’ère du tout-numérique.