Les leçons de la crise.
Le déconfinement est amorcé depuis quelques jours en Chine, mais aussi en Allemagne et en Pologne. La raison ? Une meilleure gestion de crise et davantage de civisme des populations. Si Edouard Philippe a révélé qu’une entreprise sur quatre a bénéficié du chômage partiel – soit plus de 24 milliards d’euros – la reprise de l’activité va laisser apparaître de nombreuses disparités.
Certes, « Il faut sauvegarder ce qui peut l’être pour relancer ce qui doit l’être » a indiqué le Premier ministre. Or, tous les pays européens ne sont pas partis en même temps de la ligne de départ. La concurrence entre états membres aurait pu être saine, si la commissaire européenne Ursula von der Leyen n’y avait pas mis son grain de sel. Interdire les rachats d’entreprises en difficulté, règlementer l’argent prêté par la BCE… l’Europe n’a une nouvelle fois rien compris de l’échec de la fusion Alstom/Siemens et celle de STX/Saint-Nazaire.
Les Chinois doivent nous regarder amusés, de ces bisbilles anticoncurrentielles qui n’intéressent que nous. À terme, nous allons payer ces gesticulations… Si de plus grosses entreprises extérieures n’engloutissent pas d’ici-là une par une, nos savoirs-faire. Nous serions plus forts ensemble. Un précepte que les technocrates de Bruxelles n’ont toujours pas compris.