Un métier en CDD.
« Le permis de conduire ne doit pas être considéré comme un bien de consommation », tels sont les mots prononcés par le syndicat professionnel CNPA Éducation routière. Et pourtant… il l’est déjà.
On se souvient des heurts VTC contre Uber et hôtels versus Air BnB. À ce propos, la maire de Paris, Anne Hidalgo, vient d’assigner l’entreprise américaine en justice pour non-respect de l’obligation d’enregistrement de ses loueurs. Si 60% des offres ne respectent pas la loi, la compagnie risque une amende s’élevant à plus de 12 millions d’euros.
Mais pour en revenir aux auto-écoles, il s’agit d’une profession qui souhaite avant tout préserver ses intérêts et se refuse à constater son impuissance. Invoquant la proximité et une notion rendue de service public : l’argument est pauvre et prête à rire.
Dans cette voie sans issue, elles resteront sur le bas-côté. Les plateformes en ligne sont une bonne chose pour la concurrence car cela réduit le coût aberrant du permis. De plus, la fin est proche pour ces moniteurs – futurs inscrits au chômage technique – devant la démocratisation de la voiture autonome. Nous n’en sommes pas encore là diront-ils nihilistes et aveuglés. Comme le secteur de la presse, le résultat est écrit d’avance.








Jason Vallée a 26 ans. Il est étudiant en communication et se passionne pour l’information. En juin 2018, il a décidé d’allier ses études et son goût du commentaire incisif (en créant un espace où partager sa vision). Des points de vue que l’on entend pas ailleurs car ses avis sont personnels, subjectifs, parfois clivants. Mais il adore la contradiction et attend vos réactions pour prolonger le débat.