Jusqu’ici tout va bien.
Le prélèvement à la source est l’épineux dossier qui attend le gouvernement en ce mois de janvier. Près de 20 millions de Français s’apprêtent ainsi à être prélevés. On s’interroge sur l’opportunité de l’entrée d’une telle mesure en ces temps de défiance et profondes divisions.
Si le Ministre des comptes publics Gérald Darmanin se satisfait je cite : « du lancement de la fusée », on note toutefois la saturation des centres d’impôts et autres plateformes téléphoniques. Le son de cloche du côté des entreprises est également différent des propos du ministre.
Désignées comme les collecteurs de Bercy, celles-ci craignent un enlisement des rapports salarié/employeur. Les cas d’erreurs de taux appliqués nécessitant un délai de 3 mois pour obtenir une réponse de la part de l’administration fiscale. Il y a aussi fort à parier que dans les petites et moyennes entreprises – où l’ensemble des salaires est connu – la question fasse débat.
Gare alors aux participations, primes d’intéressement et demandes d’augmentations individuelles qui ne manqueront pas d’être demandées par ceux qui s’escriment injustement laisés et cherchant par tous les moyens à compenser leur perte de leur pouvoir d’achat chaque fin de mois.