Principe de réciprocité.
Après Bush en 2002, Trump relance la bataille de l’acier. Un enjeu de sécurité nationale pour mieux bafouer les règles du commerce international. Le président vole au secours des emplois de la sidérurgie – lourdement pénalisés par les taxes des matières premières – importées directement du Mexique.
Cependant, il ne faut pas être dupe. Si les états du Rust Belt en profiteront, ils en demeurent ses fervents électeurs, indispensables à l’occasion des élections de mi-mandat. Au risque de jouer avec la stabilité mondiale, il n’y a qu’un pas. Donald Trump l’a prouvé. Après le déchirement des accords de Paris et la remise en cause du nucléaire Iranien.
La guerre commerciale est déclarée et les ripostes sont déjà ratifiées : 294 milliards des Européens et 16,6 milliards du Canada. En conséquence, la renégociation des accords de l’Alena est fortement compromise. Mais ce n’est rien au regard des 200 milliards de déficit commercial que Washington veut imposer à Pékin, qui promet – à son tour – de répondre à mesure.
L’inflation s’annonce donc élevée pour les consommateurs et producteurs, spectateurs désabusés de cette politique américano-électoraliste – maïs, riz, bourbon, jus d’orange, beurre de cacahuètes, tabac, motos, bateaux de plaisance, pommes de terre, céréales – la liste sera longue et les perdants nombreux.
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